Une semaine après le retour de Poitiers, il est temps de faire le bilan du premier salon littéraire de la capitale de la Vienne dans lequel j'étais venu défendre les couleurs de La Cour des Miracles.
Au programme : Convivialité et bonne humeur !
Ce week-end marathon n'a pas commencé sur les chapeaux de roues mais plutôt sur les jantes en cuir (comprenne qui pourra) et pare-choc contre pare-choc en raison des départs en vacances.
Marie-Christine Codarini (auteure), Olivier Zambon (alias CVRD, illustrateur), Noé Violas (illustrateur) et moi-même sommes partis vers 19h30 de Villejuif, pour n'arriver à Poitiers qu'une
demi-heure avant que le carrosse ne se transforme en citrouille.
Nous retrouvons sur place l'avant-garde du Grimoire, Olivier Portejoie (directeur de collection Mille Saisons), Sébastien Boudaud (Éditeur), Tiphaine Froid (Comité de lecture) et Olivier Vanderbecq (Auteur). Le temps de prendre un dessert, de retrouver l'hôtel et de vérifier que le rhum arrangé et le whisky ont bien supporté le voyage, nous nous couchons vers 2 heures du matin. Le temps de refaire le monde, et le tour de la Cour des Miracles avec Olivier V, il est 3 heures.
Le levé, douloureux, s'effectue vers 7h30. Une avant-garde décolle presque aussitôt pour installer le stand, tandis que la voiture-balais, la mienne, s'occupe des retardataires.
L'arrivée sur le salon est d'emblée placée sous les meilleurs auspices (bien que nous soyons à Poitiers et pas à Beaune), puisque je trouve une place de stationnement juste devant l'entrée du salon et que 3 bénévoles s'offrent à nous aider à porter nos cartons jusqu'au stand.
Le dit salon, qui se tient dans les salons de Blossac, s'avère être à taille humaine, bien disposé avec des allées assez larges et des stands plutôt généreux. Un espace est dédié aux interviews d'auteurs, ainsi qu'à des séances de lecture. Les seuls bémols concernent l’acoustique - la salle est bruyante - et la chaleur.
Le samedi est une journée durant laquelle la faible quantité de visiteurs est largement contrebalancée par la qualité des échanges. Le salon est nettement orienté SFFF & polar, de ce fait les visiteurs viennent en connaissance de cause. Les éditeurs sont également tous à taille humaine, il n'y a pas de vedette parmi les auteurs ce qui favorise là encore la proximité entre auteurs et visiteurs et la convivialité entre les auteurs et les éditeurs entre eux.
A partir de 17h, la fréquentation baisse sensiblement. A 19 heures Delphine Besson, l'organisatrice, convie tous les exposants à un cocktail qu'on pourrait presque qualifier de dînatoire tellement il est généreux.
Cela n'empêche nullement la petite équipe du Grimoire de se mettre en quête d'un resto en terrasse afin de profiter de la quiétude de cette belle soirée d'été. Après quelques atermoiements nous échouons dans un restaurant local, la brasserie de Maître Kanter. Je jetterais ensuite un voile pudique sur nos différentes activités nocturnes (Sex & Drug & Rock'n'Roll) en indiquant simplement leur conclusion : Endormissement vers 3 heures pour les plus raisonnables (Olivier V et moi-même) et vers 6 heures pour les moins raisonnables (ou pour ceux qui les subissent, les recherchent, etc.).
Le dimanche matin, le branle bas est sonné un peu avant 9 heures. Si certains font bravement face à leurs frasques nocturnes, d'autres ont plus de mal. Le groupe se scinde à nouveau en deux, avec une avant-garde réduite à 3 unités, tandis que la voiture-balais, toujours la mienne, affiche complet.
Le salon affiche ce dimanche une fréquentation à la hausse, hormis durant la traditionnelle pause déjeuner dominicale. Au total nous aurons vendu une cinquantaine de livres, la moitié étant représentée par La Cour des Miracles. L'accueil du principe de la collection interactive a toujours été aussi bon, je suis heureux et fier d'avoir participé à cette belle aventure.
Le retour en voiture, après deux nuits courtes et deux journées à piétiner sur place a été trèèès calme.
La version non expurgée de ce week-end, avec des noms, du sexe, du sang, de la chique et du mollard est disponible auprès de votre serviteur pour la modique somme de 5€.
La destruction de la version non expurgée est possible pour chacun de ses protagonistes, moyennant une modeste rétribution.
Je souhaite une nouvelle fois un énorme merci à Delphine Besson, l'organisatrice, à Steve, Eva (en photo ci-dessus), Marie Nel et toute sa famille, ainsi qu'à tous les bénévoles présents sur le
salon.
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