Lancé par Roy Braverman, le mouvement #lesauteursmeurent - dont vous trouverez le manifeste en suivant ce lien - fait suite au mouvement de contestation #auteursencolère.
Mais qu'est-ce qui agite donc actuellement les autrices et auteurs en ce moment ? Un excellent résumé en BD a été créé par Katia Even (dessins et couleur) et Anton (scénario), que je vous invite à découvrir avant de poursuivre votre lecture :
Le nombre d'autrices et auteurs qui vivent - ou survivent - de leur plume en France est évalué entre 35.000 et 45.000, tous genres littéraires confondus et en incluant les auteurs et
autrices de bande dessinée. Ce sont bien entendu les fers de lance de ces mouvements car ils espèrent pouvoir continuer ce qui est leur métier, au même titre qu'un boulanger ou qu'un comptable.
Las, de nouvelles charges et contraintes s'abattent actuellement sur eux (ceci dit pour celles et ceux qui n'auraient pas suivi mon conseil de lire la bédé ci-dessus).
Pour les auteurs comme moi qui ont une autre activité (et de ce fait une production littéraire bien plus limitée) cela signifie encore moins d'espoir de pouvoir un jour vivre de notre plume.
Nous sommes donc tous, autrices et auteurs débutants ou confirmés, concernés par ce qui se joue actuellement.
- Fort bien ! me direz-vous, mais que puis-je y faire ?
Si vous avez déjà publié un ouvrage, comme moi, ajoutez le bandeau "Les auteurs meurent" à sa couverture et diffusez-là au maximum sur les réseaux sociaux ; les petits ruisseaux faisant
parfois les plus grandes rivières (blanches) et les plus grands fleuves (noirs). C'est tout l'objet du hashtag #lesauteursmeurent, que vous n'oublierez pas d'ajouter à votre publication.
Si vous n'avez pas encore publié d'ouvrage, si vous êtes une amoureuse ou un amoureux des livres, vous pouvez partager ma publication, ou celles de mes confrères qui ont initié ou rejoint le
mouvement avant moi, en n'oubliant pas non plus le hashtag #lesauteursmeurent.
Merci à celles et ceux qui m'auront suivi jusque-là, que vous ayez décidé, ou non, de rejoindre le mouvement (non Monsieur Philippe Deniel, il n'est pas ici question de prostate - private joke, comprendra qui pourra) :)
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